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Belle-Île-en-Mer

Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le Sud de la Bretagne, dans le département du Morbihan. Elle est distante de 15 km au large de la presqu’il de Quiberon et de l’entrée du Golfe du Morbihan.

Les habitants se nomment les Bellilois et les Belliloises.

 

Belle-Île, avec ses 17 km de long sur 9 km de large, soit 85km2, est la plus grande des îles bretonnes.

Elle forme un vaste plateau, dominant la mer à une altitude moyenne de 40 mètres. Ses côtes sont entaillées par de nombreux petits vallons encaissés qui débouchent sur des ports ou des plages. Le point le plus haut culmine à 70 mètres.

 

La côte Sud-Ouest de l’île, tournée vers le large, subit une érosion intense de la mer. Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises.

 

Sur la côte Nord-Est, face au continent, plus abritée, se situent les deux ports principaux de l’île : Sauzon et Le Palais. Sur cette même façade se trouve la grande plage de sable « Les Grands Sables ».

 

Le climat de Belle-Île est océanique. Belle-Île connait une saison sèche durant les 2 mois d’été et bénéficie d’un ensoleillement particulièrement important.

 

Belle-Île est l’une des plus grandes des quinze îles du Ponant habitées en permanence. Les îles du Ponant sont celles situées, en Manche ou dans l’océan Atlantique, du côté où le soleil se couche.

 

La présence de l’homme sur l’île est avérée à partir de 30 000 avant J.C. au moins.

 

C’est à partir de l’an 1000 que le paysage insulaire se met en place avec ses villages et ses champs ouverts, tel que l’on peut encore les observer aujourd’hui.

 

Belle-île, pacifique et présentant peu de défense, est, au cours du Moyen âge, très souvent ravagée par les pirates et les marines étrangères.

 

Pour lutter contre les invasions, les attaques et les débarquements nombreux des pirates, un premier fort est édifié au XIVè siècle, par François de Rohan (1549). Peu dissuasif, les incursions se poursuivent encore aux XVè et XVIè siècle.

 

En 1572, le Roi Henri II veut renforcer les défenses de l’Île et charge Albert de Gondi de construire un nouveau fort. Pendant près d’un siècle se développèrent alors l’agriculture, la pêche et le commerce.

 

Louix XIV fait appel à Vauban, en 1661, pour fortifier l’île. Après une courte occupation de l’île par les Anglais (1761 – 1763), les terres de l’île sont partagées entre tous les habitants auxquels se sont joints en 1765, quelques centaines d’Acadiens libérés des prisons anglaises.

 

Sarah Bernhardt découvre Belle-Île en 1894. Sous l’effet d’un véritable coup de foudre, elle fait l’acquisition d’un fortin militaire désaffecté à la pointe des Poulains. Durant trente ans, elle y séjournera chaque année pour fuir la vie parisienne éprouvante et s’y reposer. En 1922, malade et infirme, elle met en vente ses propriétés.

 

De la Révolution à la fin du XIXè siècle, l’île voit le développement important de l’agriculture, de la pêche, avec la multiplication des conserveries de poissons, et de la construction navale.

 

Toutes ces activités, qui ont fait la richesse de l’île, ont toutes décliné dans le courant du XXè siècle. Le tourisme est aujourd’hui la principale ressource de l’île, grâce à ses sites exceptionnels et son patrimoine, notamment militaire.

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